Le MAJESTIC de Chalons en Champagne
Parc d'activité des Escanotiéres a 3,5 kms du centre ville
Parking vide en plein milieu d'après midi le ciné Majestic discret sur sa nouvelle identité de CGR Majestic |
Voila une histoire qui se reproduit dans nos villes de France, un promoteur de multiplexe promet monts et merveilles pour faire aboutir son projet. Exemple maintenir une activité cinématographique en centre ville tout en soulignant que la proximité du parking, de l'hypermarché restaurants, hôtels seront une dynamique prometteuse de nombreuses entrées impossible en centre ville. Un temple du septième arts qui sera pris d'assaut, lisons un extrait de l' article du journal l'Union en date du 24/10/2007:
Réouverture du cinéma Blier : pas pour cette année !
Fermé à la suite des dégradations causées lors des
travaux d'un chantier mitoyen, le cinéma Bernard-Blier devrait rouvrir
un jour, selon son directeur. Mais pas avant 2008.
Les travaux de la rue Lochet seraient à l'origine de la non-réouverture
du cinéma Bernard-Blier.
Fabrice Minuel
«MON objectif est de rouvrir Bernard-Blier, mais sans perdre d'argent. Et je ne peux pas donner de date ! (...) Depuis longtemps, la rumeur prête au propriétaire l'envie de se retirer du centre-ville pour ne garder que le Majestic. Un multiplexe dont le rendement ne serait déjà pas « florissant », selon la propre expression de Gérard Teppaz. La rumeur a-t-elle tort ? Qui vivra verra mais toujours est-il que le propriétaire est lié aux engagements pris à l'époque auprès des collectivités, depuis la Ville jusqu'à la Région. C'était du donnant, donnant, l'ouverture aux Escarnotières impliquant le maintien des salles du centre-ville.
Du côté du cabinet du maire, Ludovic Chassignieux assure : « Bien entendu que nous aimerions la réouverture du cinéma Blier ! »
Autre article du 27/01/09:
CinéMajestic devra payer sa taxe professionnelle
LA LASSITUDE se perçoit dans le son de sa voix. Pour Gérard Tépaz, le
patron du CinéMajestic à Châlons, c'est en effet « la goutte d'eau ».
Un nouvel épisode vient encore de ternir les relations déjà fragiles
entre lui et la Ville, ou plutôt la communauté d'agglomération (CAC)
dans ce cas. Que se passe-t-il cette fois ? La CAC a tout
simplement refusé de reconduire l'exonération de taxe professionnelle
dont bénéficiait le cinéma au titre de sa partie consacrée au cinéma
d'art et d'essai.
« Le contrat n'a pas été respecté »
Et derrière ce geste, surgit une fois encore l'ombre du défunt cinéma Bernard-Blier du centre-ville. D'ailleurs, Martine Ragetly, 6e vice-président déléguée à la culture pour la communauté d'agglomération le dit clairement. « Gérard Tépaz s'était engagé à continuer l'activité du cinéma dans le centre-ville. Ce contrat n'a pas été respecté, alors nous avons voté contre la reconduction de cette exonération à l'unanimité. »
Et le fait que le multiplexe consacre lui aussi une partie au cinéma d'auteur ne change rien à l'affaire. « Beaucoup de gens n'y vont plus, les personnes âgées notamment, poursuit Martine Ragetly. C'est trop loin, et elles n'ont pas l'habitude. Et de toute façon il s'était engagé. »
Une raison que le patron du CinéMajestic n'est pas sans connaître. Mais il l'interprète d'une autre manière. Pour lui, il s'agit surtout « d'une vengeance qui vient en punition » de la fermeture du cinéma Bernard-Blier. « Le CinéMajestic est l'un des rares cinémas classés art et essai qui ne bénéficiera pas de l'exonération », ajoute-t-il. Le conseil général et le conseil régional de leur côté ont en revanche reconduit l'exonération pour le cinéma. Si la décision de l'agglo ne met pas la société en danger, elle risque en revanche « d'augmenter nos difficultés », précise le patron.
Au total, la partie communale de l'exonération de taxe professionnelle a représenté 15.815 euros l'an dernier pour le CinéMajestic. Une goutte d'eau, peut-être, mais justement, argue Gérard Tépaz, « ça ne coûte pas grand-chose à la collectivité ».
D'autant que le multiplexe n'a pas encore atteint son seuil de rentabilité. L'an dernier, le cinéma a réalisé 246.000 entrées (en augmentation de 8 %) alors qu'il doit recevoir 300.000 spectateurs pour être rentable.
Pas de polémique…
Mais la CAC a préféré mettre 100.000 euros sur la table pour financer des projections art et essai à la Comète. La moitié est consacrée à l'achat de matériel, et l'autre au fonctionnement.
Dans sa réponse écrite au patron du cinéma, le président de la CAC, Bruno Bourg-Broc, explique d'ailleurs qu'il s'agit de « pallier à votre désengagement ». Et de répliquer à Gérard Tépaz qu'il ne « souhaite pas épiloguer » ni « répondre à vos propos polémiques ». Ambiance.
Gérard Tépaz ne se décourage pas pour autant. Même si « c'est juste du gâchis », déplore-t-il. Mais pour tous ceux qui ont trouvé le chemin du Majestic, pas d'inquiétude. Le cinéma d'auteur n'est pas pour autant menacé au multiplexe. Trois à quatre films d'auteur continueront à y être présentés chaque semaine.
Julienne Guihard-Augendre
« Le contrat n'a pas été respecté »
Et derrière ce geste, surgit une fois encore l'ombre du défunt cinéma Bernard-Blier du centre-ville. D'ailleurs, Martine Ragetly, 6e vice-président déléguée à la culture pour la communauté d'agglomération le dit clairement. « Gérard Tépaz s'était engagé à continuer l'activité du cinéma dans le centre-ville. Ce contrat n'a pas été respecté, alors nous avons voté contre la reconduction de cette exonération à l'unanimité. »
Et le fait que le multiplexe consacre lui aussi une partie au cinéma d'auteur ne change rien à l'affaire. « Beaucoup de gens n'y vont plus, les personnes âgées notamment, poursuit Martine Ragetly. C'est trop loin, et elles n'ont pas l'habitude. Et de toute façon il s'était engagé. »
Une raison que le patron du CinéMajestic n'est pas sans connaître. Mais il l'interprète d'une autre manière. Pour lui, il s'agit surtout « d'une vengeance qui vient en punition » de la fermeture du cinéma Bernard-Blier. « Le CinéMajestic est l'un des rares cinémas classés art et essai qui ne bénéficiera pas de l'exonération », ajoute-t-il. Le conseil général et le conseil régional de leur côté ont en revanche reconduit l'exonération pour le cinéma. Si la décision de l'agglo ne met pas la société en danger, elle risque en revanche « d'augmenter nos difficultés », précise le patron.
Au total, la partie communale de l'exonération de taxe professionnelle a représenté 15.815 euros l'an dernier pour le CinéMajestic. Une goutte d'eau, peut-être, mais justement, argue Gérard Tépaz, « ça ne coûte pas grand-chose à la collectivité ».
D'autant que le multiplexe n'a pas encore atteint son seuil de rentabilité. L'an dernier, le cinéma a réalisé 246.000 entrées (en augmentation de 8 %) alors qu'il doit recevoir 300.000 spectateurs pour être rentable.
Pas de polémique…
Mais la CAC a préféré mettre 100.000 euros sur la table pour financer des projections art et essai à la Comète. La moitié est consacrée à l'achat de matériel, et l'autre au fonctionnement.
Dans sa réponse écrite au patron du cinéma, le président de la CAC, Bruno Bourg-Broc, explique d'ailleurs qu'il s'agit de « pallier à votre désengagement ». Et de répliquer à Gérard Tépaz qu'il ne « souhaite pas épiloguer » ni « répondre à vos propos polémiques ». Ambiance.
Gérard Tépaz ne se décourage pas pour autant. Même si « c'est juste du gâchis », déplore-t-il. Mais pour tous ceux qui ont trouvé le chemin du Majestic, pas d'inquiétude. Le cinéma d'auteur n'est pas pour autant menacé au multiplexe. Trois à quatre films d'auteur continueront à y être présentés chaque semaine.
Julienne Guihard-Augendre
Il faut noter le "ça coûte pas grand chose à la collectivité" comme il est bon de retrouver la puissance publique quand son projet échoue malgré toutes les études qui disaient le contraire! En 2007 le Majestic n'était pas florissant, en 2009 non plus soit 5 ans bien après son ouverture le multiplexe perd toujours de l' argent. Pour moi deux séances au Majestic, "La clinique de l'amour" (certes pas un triomphe du box office) seul dans la salle 9 (99 fauteuils), pas grand monde dans le hall. "Les Kaira" salle 1 (358 fauteuils) séance de 14h00, 9 spectateurs est toujours aussi peu de monde dans le hall, au moins le caissier vous attend. Épilogue de l'affaire le Majestic semble avoir changé de mains, et l'ex? propriétaire à arrêter le gâchis (pour lui), très discret la marque CGR s'affiche sur les flyers et dans les messages publicitaires. Le 3ème circuit cinématographique Français s'empare du Majestic, la faillite qui signerait l'accident industrielle sera évitée, mais les petits cinoches du centre villes sont détruits.
Sous la gestion CGR la direction du se fait hautement plus discrète dans la presse, pourtant le directeur de groupe s'exprime bien volontiers dans la presse à Poitiers ou Angoulême. Les entrées des CGR sont largement évoqués (CGR Vivonne, Buxerolle) pour Chalons cependant la discrétion est totale.
Sous la gestion CGR la direction du se fait hautement plus discrète dans la presse, pourtant le directeur de groupe s'exprime bien volontiers dans la presse à Poitiers ou Angoulême. Les entrées des CGR sont largement évoqués (CGR Vivonne, Buxerolle) pour Chalons cependant la discrétion est totale.
L'aile droite du parking à 16h00 occupation minime, pareil sur la centrale et l'aile gauche. |
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